le désespoir du caméléon? Stratification d'un secret. Qu' y a t-il à voir? Une ébauche de  personnage, un bras en carton rendu mobile par une attache parisienne, et une baguette, à la façon des marionnettes balinoises . Trois mains; l'une ébauchée , la seconde en calque qui pourrait- être, uniquement le poncif de la troisième, découpée,  caressant un pissenlit sur le déclin. Une tour de Pise en kit, prête à monter  ou étayée pour ne pas tomber? Un chien à collier rouge, dessine en vide, un chat en creux; à moins que ce ne soit l'inverse. Un réseau de rayures s'échappent du dessin, glissant sur le cadre pour échapper à l'espace clos.
Le désespoir du caméléon 
Dans l'ombre , stratification de dessin, qui se lit comme un ……….Un personnage s'échappe d'une structure de fil et de l'emprunte des  mains qui pourrait la manipuler, telle d'une marionnette, pour entamer une curieuse métamorphose d'insecte , dans une étrange chorégraphie avec une chaise sans fond. Référence à Kafka
Dans l'ombre   
Cadran solaire, stratification de dessins.  Dessin de nature  et  d'origine différentes, mis en regard et en perspective, autour du schéma d'un repère orthonormé rouge,  symbolisant les trois dimensions. Les vides dessinent autant que les pleins, dans un jeu d'opacités et de transparences. Dialogue entre les parties dessinées du fond et celles en négatif,  peintes sur le verre, renforcé par les ombres projetés.Cadran solaire, stratification de dessins.  Dessin de nature  et  d'origine différentes, mis en regard et en perspective, autour du schéma d'un repère orthonormé rouge,  symbolisant les trois dimensions. Les vides dessinent autant que les pleins, dans un jeu d'opacités et de transparences. Dialogue entre les parties dessinées du fond et celles en négatif,  peintes sur le verre, renforcé par les ombres projetés.
Cadran solaire  
L'effet retard. Stratification. silhouette de militaire fuyant , dessinée par le vide dans un contre jour,  laisse entrevoir un tank. un lance pierre, bandé, fait échos d'homonymie, à un landau de pierre rescapé d'un escalier, dans une dentelle de papier, face à un homme qui s'appelle Pierre. Tableau construit comme un mille feuille, dont le premier titre était:" Odessa , c'était moi". Ricochet de sens entre les différentes strates.
L'effet retard 
Fonte de la colère. Stratification. Une femme en colère, un bonhomme de neige maladroit ayant amorcé sa fonte, un pompon rouge sur un chausson, et l' emprunte d'une main dans le fusain. Quelques flocons de neige, sur le verre, viennent moucheter d'ombres, le dessin.
Fonte de la colère 
Duel. Stratification de dessin. Dos à dos, ou, et adossés. Jeu entre dessins en positif sur le fond et dessins en négatifs à l'envers sur le verre? Un cadre entre deux poignées de porte, ou plus simplement l'espace d'une porte. Une phrase: "parfois de puer ça me rassure par ce que tout à coup , je me sens moins seule" en journaux découpés, à la façon du corbeau. Des cibles rouges reliées par des lignes, esquissent les rouages d'une mécanique. Vides et pleins dessinent autour d'un personnage tapant à la machine dans un double mouvement contenu au sein du même dessin.
Duel
Gargouille . Stratifications. Trois colosses  monolithiques et statique. Le ballet fantôme mouvementé, d'une femme diaphane,  esquissée, par un mélange de tracé et de superposition de jambes découpées dans du papier calque  transparent,  qui les escalade en prenant appui dans leur bouche comme s'ils étaient des montagnes.
Gargouilles
L'homme au parapluie qui, pleut. Autour du schéma d'un repère orthonormé jeu de peinture en trompe l'œil jouant sur une impression de profondeur. Dialogue entre le dessin du fond , les opacités et les transparences, de la peinture en négatif sur le verre. Double position de la main du personnage , comme si l'on voyait double ou que le mouvement était contenu .
L'homme au parapluie qui pleut 
Orphéon.  Stratification. Espace d'un petit théâtre dans une marge ténue. Les espaces coulissent, les uns dans les autres  autour d'un rois, d'un cerf en silhouette découpée, et de rois sorcières dans  d'un castelet
Orphéon
Témoin vert. Entre deux poignés, un espace clos sans poignée. Femme sur lit d'hôpital, spectre militaire, témoin vert en plexiglas traversant le tableau et le cadre de bois. Parties en verre cathédrale,  brouillant le dessin. Arboresence du cadre à la façon des maisons en démolition,  éventrées, laissant apercevoir l'interieur, l'intime, à l'éxterieu,r  dans l'espace public.
Témoin vert 
Le refuge. Une petite femme en robe blanche, affublée d un serre têteaux oreilles de lapin blanc, est figée sur un lit d'hôpital. Au centre du tableau, elle semble crever l'écran de la grisaille encombrée de spectres militaires et regarde la neige redessiner le paysage et les emprunte paire de pas. Prolongement du paysage hors du tableau, délimitée par un  enclos .
Le refuge 
Le champs de Méduse. Triptyque. Un parachute, envisagé au sens propre, brouillé par un morceau de plexiglas imitant la pluie; un aviateur qui fait face à son avion, auréolé par une couronne de visages vu du dessous; la vision du mort? Panneau gauche  un soldat , vu du dessous, jouxte un point d'exclamation rouge,  qui écrase un dessin raté . La rature, l'erreur est contenue dans le tableau. Un homme, oiseau perché, sur une branche, à une aile marionnétique qui se prolonge sur le panneau central. Panneau droit, un homme silhouette en papier découpé surplombe un homme vu du dessus , projetant l'ombre de sa marche
Le champs de Méduse 
La cérémonie des gants. Stratification. Un homme assit sur une chaise; autour de lui, des hommes formant une sorte de créature à quatre têtes, lui enfilent  des gants, à l'aide de pinces sur tiges.  Décalage et déplacement dans le dessin de leur jambes et de leur bras entre le fond et le verre qui provoque une lecture brouillée, mouvante,  renforcée par le jeu des trames noires et blanches des costumes, en  opposition au personnage centrale, figé.
La cérémonie des gants  

LUDMILA VOLF

PEINTRE

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